"Qu’as-tu à crier à cause de ta blessure ? Ta peine est incurable. Sur la masse de tes fautes, tes péchés n’ont cessé de s’accroître : c’est pourquoi je t’ai infligé cela. |
Ainsi parle le Seigneur : Voici que je vais restaurer les tentes de Jacob, pour ses demeures j’aurai de la compassion ; la ville sera rebâtie sur ses ruines, la citadelle sera rétablie en sa juste place." Midi, la clarté aveuglante du soleil Eclaire, et brûle, et écrase corps et âmes. Je me souviens de ta parole matinale Seigneur : "ta faute s'accroît, c'est toujours pareil Toi qui me connais et qui a été instruite Toute petite de tout ce que j'ai créé, Un paradis sans pareil de conte de fée, Un amour infini qui toujours te poursuit. Mais tu fuis devant Moi, tu chasses des chimères, Tu traques des proies ridicules, tes désirs, Tu inventes ta vie mais tu oublies de vivre Et ta faute s'accroît et plus rien tu n'espères. Quand verras-tu enfin ce Midi à ta porte? Attirée par des sirènes machiavéliques Tu soupires au sein même des Eucharisties Tes amours, tes rêves, ta vie de cloporte. Et ta faute s'accroît et plus rien tu n'espères Ma fille aînée, ma seule et unique princesse Mon enfant très aimée, ma France forteresse Tu vacilles sans cesse entre Ciel et Enfer. Et ta montagne de vices touche les cieux. A présent tu me vois et tu m'appelles à l'aide: Gravir, chute après chute, la pente raide Au travers d'une vie et des siècles de feu." Un jour, je me réveillerai d'entre les morts. Toutes les ruines fumantes qui m'écrasaient Rassemblées à nouveau, cathédrale de paix Aux vitraux lumineux et pleins de vérité Ma patrie restaurée, ses enfants relevés Habiteront en son coeur, ô Dieu saint et fort. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire