Sortis de l'enfance aux lueurs dorées et douces
Qui éclairent parfois nos souvenirs et nuits,
Jetés dans les immenses espaces adultes et gris
La guerre commence contre nous-mêmes et tous
Dans ces plaines des jours qui n'en finissent plus.
La guerre use nos vertus contre l'ennemi
Sans nom, sans visage, nos péchés, nos travers,
Nos trop lourdes épreuves et pénibles galères,
Cette guerre qui dure tant qu'il y a vie.
Dans ces cieux lourds de pluies qui n'en finissent plus.
J'aimerais vivre encore quelques secondes
Je brasse péniblement en eau profonde
Avec des respirations avides et longues
Parvenir à la côte comme à ma tombe.
Oh plaine des jours que je vis à perte de vue.
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