Dans l'après-midi, la plage souveraine
Nous accueille. De doux sons diffus propagent
Leur paix sur la population riveraine;
La mer en joie vient mourir sur le rivage.
L'horizon tremblotant révèle des voiles
Plus ou moins hautes, colorées, amirales;
Plus près, des machines fictionnelles, sans toile,
Fendent les flots grâce à un poing magistral.
Sur le sable brûlant, avec le vent léger,
Un vertige surprend et la vue se trouble;
La vision d'une enfant aux longs cheveux dorés
Entre terre et mer, et l'esprit se dédouble.
Les pensées vont et viennent comme les vagues
Elles veulent à tout prix se fixer en bordure
De l'esprit. Mais le vent, et la mer, les algues,
Arrachent tout dans une belle éclaboussure.
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