Retourner, aujourd'hui dans tes saintes demeures
Où tu régnais jadis en Maître et en Seigneur
Dans le silence royal et la paix profonde
Des lourdes et belles colonnes remplies d'ombre
Revenir dans le Sanctuaire où chuchotent
Les anges, qui volettent, dévots et réels,
Ils s'affairent, rapides et spirituels,
Contre tous les démons enragés aux portes
Et un signe de croix tranchant comme l'épée
D'une main fragile plongée dans l'eau bénite
Forgée au feu sacré, à l'acier, à l'Esprit
Le Mal, agonisant, reculait effaré.
Dans la forteresse embrasée, l'humble pécheur
Se courbait encore et encor, tout humilié
Par le poids de son péché.
De la demeure obscure et profonde fraîcheur
Jaillissaient le Corps, le Sang du Ressuscité
En pluie sur les égarés.
La lumière du vitrail des rosaces en fleur,Bénissait les visages qui se relevaient
De tout Mal bien délivrés.
Seigneur, pardonne nos souillures en tes Lieux Saints
Par nos humaines frayeurs et fols déraisons,
Nos couches de Javel sur les sols et pavés saints
Firent le lit des innombrables et grouillants démons
Fais nous tous retrouver au plus tôt, au plus vite
Par ton eau bénie l'immense pouvoir sacré.
Tu fus Seul Seigneur, en ces jours de délire
Dans ton Eglise, et ton peuple ne sait plus prier.
Il ne sut que craindre, se protéger masqué,
Il ne sut que gratter, frénétique, son corps
Usé sans songer à l'incurable péché
Source de terreurs plus grandes que toute mort
D'où viendra la clameur des esprits-vérités
Emplis de ton Esprit Saint qui arracheront
Les scotchs du sol au plafond?
Qui songera à s'agenouiller et prier
Tu fus Seul Seigneur, en ces jours de délire
Dans ton Eglise, et ton peuple ne sait plus prier.
Il ne sut que craindre, se protéger masqué,
Il ne sut que gratter, frénétique, son corps
Usé sans songer à l'incurable péché
Source de terreurs plus grandes que toute mort
D'où viendra la clameur des esprits-vérités
Emplis de ton Esprit Saint qui arracheront
Les scotchs du sol au plafond?
Qui songera à s'agenouiller et prier
Acceptant soudain ton amour, ta protection
Dès le seuil de tes frontons?
Dès le seuil de tes frontons?
Fais lever dans mon coeur patience, humilité
Et je baisse au sol le front
Pour toi, Amour si profond!
Embraser d'un feu ardent toute âme sur terre
Il se lèvera soudain comme Il l'a promis
Avec tous les anges armés de leurs cimeterres
Il rendra en tes demeures toute ferveur
A tous les hommes! Sans règles infamantes,
Qui nous ont fait t'oublier, Seigneur, dans la peur
D'une humaine justice pourtant impuissante
Sinon, que nos jardins et maisons deviennent
Tes temples sacrés, espaces de liberté
Au coeur de nos familles, Tu assoieras ton règne
Laissant nos ruines d'églises au Mal affamé
Pour ne songer qu'au Ciel, notre vraie destinée
Strophe
Les anges à ce signal reposaient un instant
Les paroissiens prenaient le relais dans la lutte
Reconquéraient en prières l'espace, le temps
Attrapant sur leurs lèvres impures les vertus.
Les paroissiens prenaient le relais dans la lutte
Reconquéraient en prières l'espace, le temps
Attrapant sur leurs lèvres impures les vertus.
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