Certains arbres, dessinés à l'encre de Chine
Présentent leurs troncs noueux le long des routes
Et fins, et très noirs, et pleins de feuilles rousses
Leurs traits épurés s'étalent en belles lignes
Ces gardiens de la forêt sont partout l'hiver
Des feux de cheminée, chacun est un foyer
Et l'on peut contempler sans jamais se lasser
La douceur des sombres braises ardentes, dans l'air.
Au coeur du brasier, se consument sans chaleur
Les bûches noires composées par les branches
La forêt hivernale, par son feu, enclenche
Le cycle de vie et de mort, régulateur.
Au travers du vitrail de la forêt, Seigneur,
Tu nous dévoiles ton Coeur miséricordieux,
Refuge des âmes en hiver ténébreux,
Qui flamboient de ta Vie, dans le coeur de ton Coeur.
Elles sont bien noires de péché, les pauvres, dures
A consumer au sein de ton amour brûlant
Ces charbons se muent en braises pendant longtemps
Et ne font qu'un avec Toi, éternellement.
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