Ce matin le ciel est gris et un vent froid souffle
Dans la forêt si verte et tout ce vert m'enserre
Tout ce vert et ce gris me tiennent prisonnière
J'en ai plein les yeux, le nez et pleine est ma bouche
Dans une atmosphère étale
Dans ce présent immobile
J'ouvre la bouche, je parle
Tout s'efface dans le gris.
Les sons tombent dans mon coeur
Comme des pierres ou des cris
Personne ne prend mes pleurs
Retournés en mon esprit.
J'en ai plein la vue et pleine est ma bouche aussi
De mes paroles, de tout ce vert et ce gris
Et je meurs étouffée, nul pour me délivrer
Je meurs noyée, dans ma verte et grise forêt.
Petit blues passager ou faut s'inquiéter ?
RépondreSupprimerNon,non, merci! Parfois, mes corrections de poème coïncident avec mon humeur ou bien avec un autre texte lu ou bien un événement mais c'est toujours passager.
Supprimer