Soudain, le lourd portail s'est entrouvert,
S'est déversé en rayons de lumière,
Sur l'étendue tapissée de plaines
Un long moment je contemplais la scène.
Je m'abreuvais, seule, au nectar brûlant
A la source, la grâce du couchant
Il remplit la terre, calice doré
Ciel brillant complètement embrasé.
La vasque terrestre une fois pleine
(Le feu solaire a plongé lentement)
La nuit refroidit le vaste domaine
La brume monte dans un beau silence.
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