Il y a un joli paysage, sa brise, ses sons,
Et son souffle diffus sur la joue d'un enfant.
Ses insectes bruissants,toute une agitation,
Sa vie éphémère, son sommeil à tout moment.
C'est un beau champ de blés verts qui ploie doucement
C'est une forêt feuillue aux chemins profonds
C'est une ruelle étroite aux longs aboiements
C'est un cri aigu qui m'éveille dans l'ombre.
J'ouvre les yeux, effrayée soudain, et j'entends
La stridulation nette d'un criquet au fond
De mon cerveau : ce monde contenu pourtant
D'heure en heure grignoté derrière le front
Ma cervelle. A la place, l'univers s'étend.
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