En levant les yeux, alors que la nuit venait,
La lune ronde et pleine, immobile, levait.
L'astre des ténèbres, plus brillant que jamais
On était vendredi Saint, le Christ nous quittait.
Roule, tourne la lune,
Pleure et brille le disque
Contemple dans la brume
La pure Hostie qui surgit.
Il s'en allait seul dans le noir, sa lumière
S'avançait, rassurante, fixe et joyeuse,
S'en allait au tombeau, sa maison dernière
Et roule la pierre toute lumineuse.
Roule, tourne la lune,
Pleurent tous devant le Fils
Contemplent dans la brume
Le Corps qui, au tombeau, gît.
Les femmes attendaient agenouillées au tombeau
Priaient, pleuraient leur Dieu mort parti aux enfers,
Mais le rocher s'illumine comme un flambeau
Le Seigneur se tient, les ténèbres l'éclairent.
Roule, tourne la lune,
Ils prient l'Agnus Dei
Contemplent dans la brume
La grande porte qui luit.
En levant les yeux, alors que le jour venait
La lune s'est effacée, la pierre a roulé
Le Ciel s'est ouvert, le paradis, son entrée,
Le soleil et sa grâce, Christ ressuscité.
Roule, tourne la lune,
Adorent l'astre glorieux
Contemplent dans la brume
Le Seigneur victorieux.
Le Seigneur se tient, les ténèbres l'éclairent.
Roule, tourne la lune,
Ils prient l'Agnus Dei
Contemplent dans la brume
La grande porte qui luit.
En levant les yeux, alors que le jour venait
La lune s'est effacée, la pierre a roulé
Le Ciel s'est ouvert, le paradis, son entrée,
Le soleil et sa grâce, Christ ressuscité.
Roule, tourne la lune,
Adorent l'astre glorieux
Contemplent dans la brume
Le Seigneur victorieux.
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