Seigneur, tu connais ma vie, le fond de mon âme
Mieux que moi-même, tu sondes les reins et les cœurs,
Tu sais les vices et vertus à l’origine de mes combats,
Plus de vices sans doute, de sombres raisons, de peurs…
Oui, Tu sais tout cela, Tu sais cela parfaitement
Et pourtant, tu me laisses agir, m’agiter, m’activer,
Jouer avec ceux qui m’entourent au plus près
Comme un chat avec une souris, cruellement
A grands renforts de discours, de découragements,
De colères si rouges que la crainte me submerge
Que toute maîtrise m’abandonne brutalement
Je tente de ravaler les murs de ma Forteresse
Oui, Tu sais tout cela, Tu sais parfaitement
Et pourtant, tu me laisses agir, m’agiter, m’activer
Jouer avec ceux qui m’entourent au plus près
Comme un chat avec une souris, cruellement
Sans rien me dire, oh Mon Dieu, sans hurler
Ta fureur du fond des abîmes de ta stupeur
Sans pleurer devant mon âme et mon cœur
Pervertis, sans nouveau déluge provoquer…
Non, rien de tout cela, qu’une indifférence
Glacée, un abandon total de ta créature ratée
Comme le chat avec la souris, Tu te penches
Sur moi, tu observes cruellement ta bien-aimée
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